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La future étape de cette "reconstruction" de quartier sera la mise en valeur de la Gare d Eau.
Dans l' alignement du café qui , à priori , doit devenir une pizzéria , d'autres commerces ouvriront qui apporteront un animation sur la la place récemment repavée à cette effet !
La Gare d'eau deviendra donc un plan d'eau , un petit port qui accueillera une centaine de bateau de plaisance ( 100 anneaux d 'amarrage sont prévues) Les plaisanciers viendront de Belgique , des Pays Bas etc et rejoindront la Deûle par le Canal de Roubaix géré désormais par la Communauté Urbaine de Lille afin d'offrir des trames vertes aux piétons, cyclistes et ....Plaisanciers
Les Bois Blancs retrouveront ils l' atmosphère guinguette qui caractérisait le quartier , côté Bois de la Deûle au XIX siècle ?
Une péniche est constamment ammarée prés de la Maison de Folies le « Colysée ».Elle s'appelle La « ROLANDE ». C'est une péniche de type « FREYCINET ». Elle a été sauvée de la casse, du « déchirage » par une personne passionnée. Elle est la seule péniche classée monument historique en France.
1879 : Mr FREYCINET a cherché à uniformiser le gabarit des péniches afin de pouvoir effectuer des travaux de canalisation , d'écluses et de ponts en toute cohérence .
PENICHES en BOIS = LONGUEUR : 38 M, LARGEUR 5,05 M,
=TONNAGE 350T, POIDS DE LA PENICHE 50 T
CANAL : LARGEUR 12M, PROFONDEUR ( tirant d'eau) 1,80 M
Le tonnage était mesuré par la différence entre des points d'enfoncements de l'eau,en charge puis à vide, situés à plusieurs endroits de la coque . Le calcul était juste, réalisé par l'outil appelé « le VERBAL »(diagramme de jauge)
Elles ont largement participées à la réussite industrielle du Nord Pas de Calais au XIX siécle . Elles transportaient matériaux de construction, bois, sable, briques pour bâtir nos usines textiles et les maisons ouvriéres , généralement « classées » en courrées.
Les céréales, les arachides étaient aussi dans les cales. Une huilerie à Tourcoing était situé à côté du canal et les brasseries revevaient l'orge pour fabriquer notre boisson régionale. La coopérative Grande Brasserie Moderne à Roubaix, la célébre usine de levure, Lesaffre à Marcq en Bareouil bénéficiaient de ce mode de transport.
Elles ont surtout eu pour fret principal le charbon , du Nord Pas de Calais, de Belgique qui alimentaient les machines à vapeur des immenses métiers à tisser mécaniques de l'époque.
Elles livraient le coton sur Lille , la laine sur Roubaix, elles repartaient avec des produits finis vers d' autres horizons commerciaux.
C'est la distance du cour d'eau entre deux écluses
Un canal n 'est pas qu' un cour d'eau .
Il se gére : son niveau d'eau grâce aux écluses et à des pompes
il s'entretient : Il fallait parfois "vider" le canal pour le nettoyer
Désormais, on surveille la qualité de l'eau
Les écluses :
Léonard de Vinci modernisé , et non pas inventé, ces anciens " bassins à portes marinières" à partir du XV siècle.
Le but est de maitriser le débit de l'eau afin que les péniches puissent naviguer .
On a réussi à contrôler 4 M de dénivelé jusqu'au 19 éme siècle, puis nos ingénieurs ont dépassé ceete différence de dénivellé. Il n'était donc pas si simple de faire face à cette pression de l'eau.
Etant donné le traffic soutenu, l'éclusier avait sa maison sur son lieu de travail.
Il n'avait pas qu' rôle technique , mais social aussi avec les bateliers, d'information, de contact avec "la terre" , de ravitaillement alimentaire.
Les berges :
Elles étaient soient "naturelles" ou renforcées par de la brique de Tournai, posée, l'une sur l'autre sans ciment.
Désormais, étant donné la force des vagues créées par les péniches de plus grand gabarit, il faut protéger ces berges par un complexe de végétaux e de pierres.
Les chemin de hâlage :
Ils font partie intégrante du canal . Ils nécessitent un entretien régulier.
Des enfants , la femme de batelier , le cheval, ont foulés ces chemins, pour tracter les péniches.
Le rail guidait des petites locomotives électrique.
Les péniches sont devenues ensuite autonomes avec un moteur.
Traction des péniches
Au début du XIX siécle, l'homme, mais en fait , souvent,les enfants et les femmes tiraient ces bateaux à l'aide de harnais le long des chemins de halage ( 60 T) . On les appelait les « Satcheux ».
Un peu de physique : Le travail de charge est est fait par l'eau. La diffuculté était , pour les bateliers, de lancer la péniche et de l'arrêter
Puis le cheval est venu hâler des tonnages plus conséquents.
Anecdocte : Pendant le 2 ème guerre mondiale, les résistants mélangeaient les chevaux qui avaient l'habitude tracter ensemble afin de ralentir le traffic
Entre les 2 guerres mondiales,, des locotracteurs sur rails, électriques ont remplacés
l'homme et le cheval.
Les péniches sont devenues motorisées et donc, autonomes , qu'aprés la 2 éme guerre mondiale.
A la fin des années « 30 glorieuses », les baletiers se sont heurtés à la concurrence des camions et du chemin de fer.
Les canaux retrouvent une nouvelle vocation touristique comme sur le Canal de Roubaix, et, à terme sur la Deûle.
On songe même à utiliser la Deûle pour le transport en commun .
Le canal grand gabarit est entré en fonction en 1970.........Il peut accueillir des péniches
de très gros tonnages, jusque 3000 Tonnes .